Carbonade Flamande (pas à pas en photos)

Un grand classique du Nord, mijoté tout en douceur et riche en caractère : la carbonade flamande. On choisit 1,5 kg de bœuf à braiser (macreuse ou paleron) que l’on sale et poivre avant de le saisir rapidement dans 50 g de saindoux pour le colorer de chaque côté ; la viande est simplement réservée, le temps de laisser fondre à feu doux le reste du saindoux et d’y faire dorer 300 g d’oignons finement émincés une dizaine de minutes. On saupoudre ensuite de 3 cuillères à soupe de farine et de 3 cuillères à soupe de cassonade, on remue sans cesse une minute, puis on déglace avec 3 cuillères à soupe de vinaigre qui réveillent le tout. La cocotte se remonte en couches alternées de bœuf et d’oignons, avec une feuille de laurier, éventuellement un cône de houblon pour la touche authentique, sel et poivre au besoin ; on ajoute le jus rendu de la viande et 1 litre de bière de garde blonde, juste à hauteur. Vient le geste signature : on tartine 3 larges tranches de pain d’épices de 2 cuillères à soupe de moutarde forte — des deux côtés — et on les dépose au sommet comme un couvercle gourmand. Le four, préchauffé à 150 °C, accueille la cocotte fermée (on peut même ceinturer le couvercle d’un papier alu froissé pour une étanchéité parfaite) pour 3 heures de patience : la sauce devient sombre et sirupeuse, la viande, confite et moelleuse, embaume de notes de malt, d’épices et de sucre brun. À table, on sert brûlant, avec des pommes de terre bintje à l’eau ou des frites croustillantes ; au verre, un rouge rond de la vallée du Rhône ou une gueuze brune ou rousse accompagneront à merveille. Un plat de partage, économique et généreux, qui fera des heureux aujourd’hui… et qu’on aura plaisir à refaire tout l’hiver.
Pour découvrir la recette dans sa totalité, rendez-vous sur la page du blog A Prendre Sans Faim.