Cuisine et gourmandises de France et d’ailleurs
Un plat on ne peut plus simple aux accents méditerranéens, même en hiver, qui mijote doucement. Il est idéal pour le cuisiner à l’avance, et même le congeler pour le jour où vous n’avez pas le temps. Avec cette bonne sauce, de longues pâtes raviront tout le monde.
La puntarelle est un plat d'hiver. En janvier et février, c'est la pleine saison de ces pousses de chicorée (“catalogna” en Italien), ou puntarelle, à mi-chemin entre la jeune asperge et les feuilles de pissenlit. C'est une plante bisannuelle qui se cultive sous un climat méditerranéen et se récolte pendant les jours courts, optimale en janvier, février. Sa production se concentre dans les régions du Latium et de Vénétie. Les Romains la servent en salade avec une sauce à l'ail, aux anchois, au vinaigre ou au citron et à l'huile d'olive.
Ce gâteau de Trish Deseine (“Le Bonheur est dans le plat”, Marabout), s'apparente au gâteau mousseux à l’orange d’Yves Camdeborde : la poudre d'amande tient lieu de farine. Une pure merveille. J'ai remplacé les clémentines par des mandarines bio, qualité indispensable pour des agrumes qui entrent intégralement, peau comprise, dans la confection de ce gâteau. Longtemps délaissées, les mandarines refont surface et c'est tant mieux.
Ce plat, prétendument de Yotam Ottolenghi et de pure fiction, était cité dans le film “Bridget Jones Baby” par le personnage Patrick Dempsey. Le chef s'est donc fait un devoir de mettre au point ce “saumon grillé avec une sauce aux pignons, inoubliable et bon pour la santé” pour son recueil “Simple”. Eh bien, je vous le confirme : c'est inoubliable !
La patate douce est un peu sucrée, mais elle accompagne très bien ces viandes grasses et fortes en goût, comme le confit de canard. Le hachis parmentier familial prend tout de suite des couleurs avec cette recette aussi rapide à préparer que gourmande. Merci à mon amie Harriet qui me l'a fait goûter et apprécier.
Il ne manquait que celui-là à ma collection de pains irlandais. Il est surtout prisé pour accompagner le “seafood chowder” ou l'“irish stew”. Mais il est bon avec tout ! Quand il vous reste du lait fermenté, finissez-le aussi avec cette recette. S'il vous en manque, mélangez un tiers de yaourt avec deux tiers de lait entier. De quoi vous faire de bonnes tartines les jours gris (et les autres).
Marinés dans le babeurre, ces filets de poulet en ressortent tendres à cœur. La marinade, ensuite, est mêlée à la purée la rendant un rien aigrelette et très agréable. Ajoutez-y des fioritures comme les épluchures de pommes de terre grillées et des échalotes confites, et vous obtenez un plat délicieux glané dans le magazine “Saveurs”.
La recette de Yotam Ottlenghi (“Simple”, chez Hachette Pratique) propose du flétan. J'ai pris du loup de l'Atlantique (à ne pas confondre avec le bar, aussi appelé loup), un poisson blanc à chair qui reste ferme à la cuisson. C'est surtout la sauce qui importe dans cette préparation : tomates et piments, et sauce tahini, qui sublime beaucoup de plats orientaux. Vous pouvez faire une double quantité de sauce pour, les jours suivants, l'ajouter à du poulet, des légumes grillés ou des pâtes.
Il me restait des blancs d'œufs, de la crème de soja à utiliser, alors, après les classiques meringues, il me restait à essayer de faire une ganache avec la crème soja. Tout s'est déroulé exactement comme avec une crème fraîche classique. Pour les adeptes du sans-lactose… et les autres.
Ce gâteau de la mère de Trish Deseine (“Le Bonheur est dans le plat”) se présente comme un jeu de construction : des boudoirs sont superposés et tenus entre eux par une crème au beurre au café. Tout l'art consiste à éviter que le gâteau s'effondre. Ajoutez-y des noix et /ou des amarettini et la gourmandise est à son comble.
En matière de cuisine indienne, je n'ai aucune légitimité sinon celle d'apprécier ses saveurs et ses parfums. Je me suis appuyée sur plusieurs sources pour me faire ma petite idée. Ce butter chicken tient son nom du beurre clarifié, le _ghee,_ que les Indiens utilisent dans cette recette. On en trouve désormais dans les rayons bio des grandes surfaces, mais vous pouvez aussi clarifier votre beurre. Ou utiliser de l'huile neutre qui ne changera pas fondamentalement le résultat.
Voici un plat proposé par Yotam Ottolenghi, dans “Simple”, pour un brunch ou un dîner léger, accompagné d’une tranche de bon pain de campagne grillé et d’un verre de vin rouge.
Le chef Gilles Tournadre, de Rouen, a dévoilé voilà plusieurs années, dans les fiches recettes Elle, une délicieuse et rustique recette de sa mère. J’ai cependant augmenté les proportions d'oignons et de pommes de terre pour que que le potage soit plus crémeux. Et j'ai grillé le lard coupé à la poêle.
Une envie de légumes verts, une autre envie de champignons et d'un plat du soir facile, à partager sans manières. Une fondue de poireaux et de champignons plus tard, j'avais un gros flan, servi avec une salade.
La recette des pommes de terre hasselback</a> (“hasselbackspotatis”) a été créée en 1953, par le chef suédois Leif Elisson, au restaurant Hasselbacken, à Stockholm (sur l'île de Djurgården). Depuis, cette façon d'enfourner les légumes, coupés aux trois quarts en fines tranches, s'est répandue. Anne, du blog On dîne chez Nanou, a partagé sa méthode que j'ai adaptée à ma façon. Ce légume, délicieusement moelleux, accompagne assez légèrement les volailles et viandes blanches.
Après l'ultra-facile bûche aux marrons et chocolat, voici un gâteau, tout aussi simple, très approchant, mais avec des œufs (et qui cuit). Cette recette, proche de celle de “Elle à table”, vient finalement tout simplement de Marmiton, dont j'ai préféré l'aspect fondant.
Si vous aimez les amaretti, ces petits macarons italiens, croquants et craquelés à l'extérieur et moelleux à l'intérieur, ne cherchez plus ! Voici la recette, facile et surtout très gourmande, d'Anne, du blog On dîne chez Nanou, qui la tient de Love and olive oil.
Disons-le tout net, préparer cette soupe-repas au poulet de Yotam Ottolenghi prend un certain temps… Pour rester détendu, il est préférable de s'y prendre à l'avance et de réchauffer cette préparation au dernier moment. En tout cas, vous goûterez les différents parfums qui la composent avec une gourmandise inégalée. Ne négligez surtout pas l'huile aux herbes à répandre dessus, ni les boulettes de pain.
Parmi les bons souvenirs gustatifs de Venise, il y a la glace aux noisettes du Caffè Florian, et le foie de veau à la vénitienne. Il distingue par la quantité d'oignons et de persil et sa découpe en lanières. Ce n'est pas plus compliqué.
Encore et toujours une recette de “Simple”, de Yotam Ottolenghi. De fait, cette recette est facile et inratable. Reste le problème de la harissa à la rose, si chère à notre chef. Remplacez-la par de la harissa classique, mais en moindre quantité ou, comme moi, du concentré de tomate relevé avec du piment.